La vérité sur cette photo est plus drôle et va être résumée par quelques remerciements car la jauge de cette 404 n’est finalement pas fiable du tout et j’ai eu droit à une belle panne sèche :
Merci à la DDE d’avoir prévu au bon endroit un petit parking pour laisser la 404 assoiffée.
Merci à ma chérie-chérie d’avoir voulu faire la grasse matinée ce dimanche matin-là, le vélo pliant prévu pour rejoindre tranquillement la gare sans covoiturage a été précieux pour rejoindre la station-service la plus proche à 5 kms de là…
Merci à Jean-Jacques pour m’avoir prêté à l’insu de son plein gré un jerrican trouvé dans le capharnaüm de son entrée de garage…
Merci à Marianne qui passait par là de m’avoir prêté son micro-porte-clé-couteau-suisse pour découper ma bouteille d’Evian pour en faire un entonnoir digne de ce nom, la trappe à essence derrière la plaque d’immatriculation étant particulièrement fourbe.
Merci à son mari dont j’ai oublié le prénom mais pas sa Traction (11) avec 33000 kms d’origine qui m’a rappelé qu’il fallait amorcer la pompe à essence manuellement avant de démarrer le bolide qui reprit vie ensuite au quart de tour.
Dès que l’on prend le volant de nos anciennes on change d’époque dans la seconde et une nouvelle aventure commence. Dans cette ère numérique qui s’installe tous les jours un peu plus, où le commun des mortels devient de plus en plus dépendant sous prétexte de confort, perdu sans portable et sans GPS … j’ai bien aimé cette panne sèche. Elle souligne la capacité que l’on doit avoir à rebondir et la nécessité du pouvoir d’adaptation …